Le président de l’Autorité de l’aviation civile, Achraf Nwir, et son homologue tanzanien Hamza Johari, ont examiné les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine du transport aérien.
Un round de négociations a été lancé, lundi dernier, au siège de l’Autorité de l’aviation civile égyptienne entre les autorités de l’aviation des deux pays, pour discuter de toutes les clauses du mémorandum d’entente signé entre les deux parties pour le mettre à jour à la lumière des développements opérationnels au cours de la prochaine phase, selon un communiqué publié par le ministère de l’Aviation. Cela s’inscrit dans le cadre de la nécessité de renforcer la présence égyptienne en Afrique dans le domaine du transport aérien, ajoute le communiqué, assurant que le ministère de l’Aviation civile attache une grande importance au soutien aux relations, à la coopération et à la coordination avec les Africains dans les différentes activités de l’aviation au service de l’industrie du transport aérien en Afrique. Les deux parties ont convenu en principe de désigner Air Cairo comme transporteur aérien pour opérer des vols entre l’Égypte et la Tanzanie, aux côtés de la compagnie nationale EgyptAir précédemment choisie comme transporteur aérien de la République arabe d’Égypte, a-t-on appris de même source, qui a indiqué que deux compagnies aériennes tanzanienne seront désignées. Il a également été convenu d’opérer des vols entre les deux pays sans restrictions en ce qui concerne les vols de passagers, et d’opérer trois vols cargos par semaine. La partie tanzanienne a demandé, lors des négociations, d’activer l’organisation de vols vers l’île de Zanzibar, et d’encourager la coopération commerciale et technique entre les compagnies aériennes égyptiennes et tanzaniennes. L’Autorité de l’aviation civile égyptienne salue toutes les propositions et demandes présentées par la partie tanzanienne au cours des négociations, a dit M. Nwir, soulignant l’importance de doper le trafic aérien entre les deux pays et de modifier le protocole d’accord qui a été signé entre les deux pays en 2011 à la lumière des développements actuels.