Avant l’Islam, les serviteurs et les esclaves n’avaient ni droits ni dignité. Lorsqu’Allah honora l’humanité par le message de l’Islam, le Prophète annula toute sorte d’injustice commise contre eux. Il leur institua leurs droits et menaça tous ceux qui leur portent injustice ou les dédaignent ou les maudissent par un châtiment douloureux, d’après Dr Sami Mohammad Mandour dans l’Observatoire d’Al-Azhar en langue française.
A ce propos, Al Ma’rour Ibn Souweyd dit : “Je vis une fois Abou Dharr porter un beau costume et son serviteur portant un costume pareil. Je lui en demandai la raison. En guise de réponse, il relata qu’il avait eu un échange d’injures avec un homme du temps du Messager d’Allah. Il avait insulté l’homme par sa mère. Celui-ci vint porter plainte auprès du Prophète qui me dit alors : “Tues un homme ne cessant de garder en toi quelque reste du temps de la Djahiliayah (l’époque préislamique). Vos serviteurs sont vos frères qu’Allah a mis en votre possession. Quand quelqu’un a droit de propriété sur son frère, qu’il lui fasse manger de ce qu’il mange lui-même et qu’il le vête de ce qu’il porte lui-même. Ne les chargez pas au-dessus de leurs capacités et, quand vous les chargez de quelque chose, aidez-les à l’accomplir”. Hadith agréé
Ensuite, le Prophète enjoint même de leur accorder bienfaisance, bienveillance, générosité, nourriture et vêtements de ce que le maître mange et porte et interdit de charger le serviteur de faire ce qui est au dessus de ses capacités. Anas relate à ce propos : “j’étais au service du Messager d’Allah pendant dix ans. Par Allah ! Il ne m’a jamais dit : “Fi” une fois et ne m’adit à propos de ce que j’ai : “pourquoi tu as fait cela” ou au sujet de ce je n’ai pas fait : “si seulement tu as fait cela”. Hadith agréé.