Dans le cadre des communications avec des think tanks américains, Dr. Badr Abdel Aati a rencontré les dirigeants de l’Institut Hudson, lundi 10 février, lors de sa visite à Washington, où il a été reçu par John Walters, directeur de l’institut.
Une discussion interactive a eu lieu avec des chercheurs et des spécialistes de haut niveau sur les relations bilatérales égypto-américaines, les développements régionaux et leurs effets sur la sécurité et la stabilité de la région du Moyen-Orient.
Le ministre Abdel Aati a souligné l’importance du partenariat stratégique entre l’Égypte et les États-Unis pour parvenir à la sécurité et à la stabilité dans la région, passant en revue les intérêts communs qu’il réalise dans les différents domaines politique, sécuritaire, militaire et économique, soulignant la nécessité d’intensifier la coopération commerciale, économique et d’investissement entre les deux pays, notant les mesures ambitieuses prises par l’État égyptien en faveur de la réforme économique et de la préparation de l’environnement et du climat des affaires pour créer une Egypte attractive aux investissements.
La réunion a été le théâtre d’un long débat interactif sur les développements au Moyen-Orient et dans la Corne de l’Afrique ainsi que sur les développements à Gaza, en Syrie, en Libye, au Soudan, en Somalie, du barrage éthiopien, de la sécurité de la navigation dans la mer Rouge, du terrorisme et de l’extrémisme.
Le ministre Abdel Aati a passé en revue les déterminants de la position égyptienne sur tous ces développements, en particulier la question palestinienne et les efforts persistants déployés pour mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu, l’entrée de l’aide humanitaire et l’aspiration à entamer le processus de relèvement et de reconstruction rapide avec la présence des Palestiniens dans leurs territoires.
Le dialogue a également porté sur les développements en Syrie. Abdel Aati a souligné la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité du territoire syrien, et l’importance d’entamer un processus politique qui n’exclut aucune composante de la société syrienne et pour que la Syrie soit une source de stabilité dans la région.
Il a également passé en revue la position de l’Égypte sur la question de la sécurité de l’eau. Le ministre des Affaires étrangères a souligné que la sécurité de l’eau restera toujours au sommet des priorités de la sécurité nationale de l’Égypte qui s’est engagée à créer un cadre juridique régissant la coopération sur le Nil conformément aux règles pertinentes du droit international.
Le ministre Abdel Aati s’est prêté aux visions et aux évaluations des experts et spécialistes américains de l’Institut sur diverses questions régionales.