Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays avait fait mardi soir l’objet de nouvelles frappes russes, qui ont notamment visé un hôpital, quelques heures après l’annonce par Washington et Moscou d’un accord en vue d’une trêve limitée, selon l’AFP.
Les dirigeants américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine ont convenu lors d’un échange téléphonique très attendu mardi d’une trêve limitée aux frappes sur les infrastructures énergétiques, dans la perspective d’un cessez-le-feu total.
Interrogé dans la soirée sur Fox News, l’émissaire américain Steve Witkoff a indiqué que Washington souhaitait que cette trêve de 30 jours, qui doit encore être acceptée par Kiev, concerne aussi “l’infrastructure en général”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui n’est pas associé aux pourparlers américano-russes, a estimé que “Poutine a en réalité refusé (mardi) la proposition d’un cessez-le-feu complet”.
L’Ukraine avait accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, rejeté par Moscou.
Les hostilités déclenchées en février 2022 par la Russie se sont poursuivies dans la nuit.
Volodymyr Zelensky a fait état de nouvelles frappes russes “contre des infrastructures civiles”, notamment à Kiev et Soumy, dans le nord du pays, où un hôpital a été ciblé par une “frappe directe” de drone selon lui.
Les autorités russes ont pour leur part fait état tôt mercredi d’un incendie dans un dépôt pétrolier de la région de Krasnodar, à l’est de la frontière avec l’Ukraine, à la suite d’une attaque de drones ukrainiens.
M. Zelensky n’a de son côté mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques ukrainiennes.